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Fiörgyn
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17 septembre 2006

Un tel vide…

Envie d’être nulle part, aucun souhait particulier, seulement que le temps avance plus vite, mais pourquoi même… pour aller vers quelque chose d’aussi peu souhaitable que la situation dans laquelle je suis. Obligé de se raccrocher au moindre espoir, à la moindre mini perspective intéressante…
Rien, aucune énergie, envie, souhait… être ici ou ailleurs revient au même… voir ces gens en spectateur, extérieur. Une bulle m’entoure, c’est le calme, le silence au milieu de tout ce bruit, la quiétude non tranquille au milieu de cette agitation, le sentiment d’inutilité de ce qui se passe, du spectacle devant mes yeux.. l’impression du vide, du non sens de tout ceci…
La vague impression d’être creux.. de n’avoir rien à faire en ce lieu à cet instant : une seule envie : se recroqueviller sur soi-même, explorer ce vide, cette absence de vouloir…
Plus rien ne compte, pas même le regard des autres, ce n’est qu’un spectacle qui ne te touche plus. Ton apparence t’importe peu. Rien ne te touche, tu es hors de tout ça, car cela semble vain et inutile, sans but concis…
Plus rien ne te touche, ni critique, ni cri, ni regards.. non, tout cela semble si lointain, si distant.. cela passe sans que rien…

 

---------------

 

J'ai retrouvé ce texte écrit sur une feuille blanche, et datant d'il y a 3 ans à peu près, du temps où j'avais un ptit boulot tous les WE, pompiste à intermarché, aux horaires forts éprouvants et gênants (8h45-19h45 le samedi, puis 8h45-12h45 le dimanche). Je n'avais un bon souvenir de ces heures passées en cage de verre, à être payé une misère pour me faire chier, mais il fallait bien financer mes études. Pour m'occuper, j'écrivais sur des feuilles ce qui me passait par la tête ou des articles pour un site internet.

 

N'empêche, style mis à part, je me fais flipper d'avoir pu écrire ça..

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Commentaires
M
Farpaitement d'accord, Miss Inès !
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M
Ouh la ! Je suis docteur es griffonneries d’état d’âme sur papier. J’ai une accumulation de papiers et de cahiers dans des cartons que je contemple de temps en temps mais impossible de les relire. C’est vrai que c’est assez effrayant mais les bouts de papiers ne restent-ils pas une bonne thérapie ?
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M
Malgré une toute petite dizaine d'années de plus que vous, je dois reconnaître que cela m'arrive encore... mais de + en + rarement, vraiment très épisodiquement. Le boulot occupe pas mal, à condition d'en avoir un passionnant, même crevant et usant, mais intéressant et pas routinier.<br /> J'imagine qu'avoir le coeur battant y rémédie également, mais là j'avoue que j'ai un peu oublié comment ça fait !!!
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S
J'ai dû écrire des choses dans ce genre-là étant ado :p mais pas parce que je travaillais de pompiste, juste parce que j'étais... ado ^^<br /> et le pire c'est que ca me passe encore par l'esprit certaines fois.
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P
Je ne vois pas en quoi c'est flippant. C'est plus ou moins mon état d'esprit général depuis 3-4 ans.<br /> "Envie d’être nulle part, aucun souhait particulier, seulement que le temps avance plus vite, mais pourquoi même…"<br /> Alors on va danser, faire semblant d'exister pour reprendre une chanson connue. Courir dans tous les sens pour que le temps semble moins long. Car à part s'amuser de temps en temps, que peut on vraiment attendre ? à part le rideau final ?
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