Le plus gros nanard que vous ayez vu
Oui, ça prend un d à la fin.
Vous le connaissez ce genre de film. Vous savez à l’avance
que c’est une bouse pas possible, que tout y est médiocre, et pourtant, vous n’avez
pas pu vous empêcher de le regarder, pire même, vous l’avez regardé à
plusieurs. Normal, tant qu’à faire, autant partager ce haut moment de culture.
Tout commence dans le
titre, en général annonciateur de la suite. Le titre doit être long, ne
doit rien vouloir dire ou en tout cas avoir un côté non sérieux qui enlève
toute crédibilité potentielle au potentiel spectateur.
L’histoire
ensuite, elle est en général nulle, tirée par les cheveux, quand les auteurs se
sont donnés la peine d’en écrire une. Elle sert de prétexte au film, mais les acteurs
doivent donner l’impression d’y croire à mort.
Ah les acteurs,
LE point central du film, sur leurs simples noms, on peut reconnaitre la bouse,
certains étant serial bouseurs. Encore que l’acteur de nanard est souvent
victime d’une unique apparition, malheureux qu’il est de ne pouvoir exploiter
tout son talent dans d’autres films.
Enfin, le budget,
ou les effets spéciaux, les deux étant corrélés. En général, le film n’est pas
à gros budget et se doit d’utiliser des effets spéciaux « maisons »,
ça, c’est le vrai nanard. Parfois (et malheureusement trop souvent), la bouse a
un gros budget, mais là, c’est beaucoup moins drôle, c’est vraiment le gros
film de merde, et ça, il y en a trop de nos jours (Hulk, les Bronzés 3, les 4
fantastiques…).
Tongan Ninja,
la fureur des îles, petit film néo-zélandais trop méconnu.
Ils ont quand même osé le sortir en DVD en France il y a un
an, heureusement !