Episode 4: Le jeu video portable
On a découvert dans les années 80 les jeux vidéo. Moi, je les ai découvert dans les cours d’école. Les premiers jeux qui ont fait fureur étaient les jeux game & watch (Mario, Luigi, Donkey kong) et Tiger (notamment double dragon, cf ici la liste).
Ces jeux étaient révolutionnaires, et bien plus attractifs que les jeux traditionnels comme les billes, les images ou le foot. Pourtant, avec le recul, les graphismes étaient pauvres, n’étant que des lieux prédéfinis qui s’allument. Il y avait deux boutons, l’écran était en noir et blanc, la lisibilité plus que moyenne, l’écran fragile et souvent rayés, le jeu très répétitif mais ça permettait d’être la star à la récré en primaire ! Ces jeux ont gardé un charme désuet qui agit toujours.
Puis il y a eu LA révolution : la Game Boy de Nintendo (1989).
Le changement était total : plus grosse, elle permettait de changer le jeu grâce à un système de cartouches (révolutionnaire !). Chère (700F la console avec Tetris), elle permettait une liberté « totale », puisque les actions n’étaient pas prédéfinies sur l’écran.
Tetris a été un succès car on était obligé de l’acheter, mais on préférait motocross maniacs, mario, tortues ninja… Et oui, que des jeux de mecs, en même temps, vu le nom de la console, fallait s’y attendre.
Un an plus tard sort la Game Gear de Sega (1990)
Riposte de Sega pour contrer Nintendo, avec un nom similaire. Bien meilleure, avec son écran géant en couleur qui permet de jouer dans le noir, cette console n’a pas marché. On ne l’a jamais vu dans une cour d’école, et pour cause : plus chère encore, beaucoup plus volumineuse (ne rentrait pas dans une poche), extrêmement gourmande en ressource (6 piles, vidées très très vite – environ 4h), elle n’a pas réussi à battre Nintendo qui sortira une console couleur… 8 ans plus tard !
Je possède d’ailleurs toujours deux Game Boy « originales » (achetées d’occaz en 96) et une Game Boy couleur. J’ai aussi eu la Game Gear.