SV 1: Des signes qui ne trompent pas
Si vous en doutiez encore, la St Valentin, c’est
pour bientôt.
Pubs de lingerie à gogo sur les
abribus, pub à la radio utilisant ce prétexte pour nous faire acheter n’importe
quoi (du rosbeef, la carte
Auch*n…), multiplication des articles dans les magazines pour
trouver ZE cadeau qui lui fera plaisir (en fonction de son signe, de sa
personnalité, de votre budget, de la super tendance à la mode qui tue..). On se
croirait en pleine fièvre d’achat de noël quand on pénètre dans les magasins,
qui ont remplacé pour l’occasion les rênes du père noël et la neige par des
ptits cœurs et des cupidons.
Avec un peu de chance, Metro nous
fera un numéro spécial comme il y a deux ans, avec un supplément rempli de
déclarations sirupeuses ou ridicules (« je t’adore mon nounours en sucre,
signé ton lapinou ») qui n’intéressent que les intéressés, et encore.
Ça se trouve, les fleuristes
n’augmenteront les roses que de 50% au lieu de 100% ou 200% ce jour là. Mieux, ça
se trouve, il sera possible de trouver une place au resto sans forcément se
trouver à côté d’un couple « so in love », dégustant le menu quasi
obligatoire de la St Valentin à 59€ (pâté de
campagne aphrodisiaque, steak-œuf et pomme de terre de l’amour, gâteau au
chocolat aphrodisiaque).
On peut même rajouter que c’est
une fête « égoïste », ne concernant qu’une partie de la population,
stigmatisant ceux qui n’ont personne avec qui la « fêter », qui
comptent alors le nombre de St Valentin passé seul(e). Le genre de chose qui
remonte le moral... mais qui marche pour les autres: si tu as quelqu’un avec
qui la fêter, tu te DOIS de le faire.
Bref, tout ça pour dire que je suis plutôt pour prendre le prétexte du 14 février pour passer une bonne soirée (la journée, on bosse, hé oui !) avec l’élu(e). Mais il y a plein d’autres dates plus symboliques (des dates à soi) pour le faire sans avoir l’impression d’être « obligé » ou de se retrouver dans des usines de (tue) l’amour type restaurant ce soir là.