Ken Follett - La marque de Windfield

J'ai découvert Ken Follett en 2007, complètement par hasard. Je cherchais à occuper 5h de train et j’ai donc décidé de m’acheter un livre. J'étais tombé dans un point relais sur l'homme de saint Petersbourg, d’un auteur que je ne connaissais pas, et que j’ai bien apprécié.

J'en ai lu d'autre depuis (Code zéro, le réseau Corneille, le 3ème jumeau) qui ont confirmé que j'aimais cet auteur pour son mélange de cadre historique, de sentiments humains et de suspens.  Cadre historique signifiant donc les anecdotes quotidiennes (même si moins nombreuses que chez Serge Brussolo), description des codes d'une société et trame historique.

Sentiments humains car cet auteur sait parfaitement restituer les réflexions intérieures des différent personnages, ce qui facilite la compréhension de leurs actions ou mobiles et les rend beaucoup plus crédibles.

Enfin suspens car chacune des histoires met en scène des enjeux, des objectifs qui sont contradictoires pour les différents personnages du roman.

La marque de Windfield reprend donc ces ingrédients, même si ce roman est moins stéréotypé que d'autres romans écrits par la suite par Ken Follett (où il applique la "recette" qui consiste en une sorte de compte à rebours à mesure que le livre avance avec un final surprenant avec une succession rapide de cours chapitres) alternant les personnages.

On y retrouve l'époque victorienne, le milieu de la banque, symbole de la bourgeoisie qui vise ouvertement la place des nobles, le Londres de la seconde moitié du XIXe siècle et ses codes de la haute société.

Ken Follett sait une fois encore décrire les sentiments, qu'ils soient de haine ou d'attirance. Les mots tombent justes et les situations sont crédibles. Le choc de destins, les ambitions sont au cœur de l'intrigue.

Après nous avoir bringuebalé sur plusieurs années, la fin m'a semblé un peu rapide et c'est avec regret qu'une fois encore il a fallu prendre congé de ce personnages qui m'ont accompagné pendant quelques heures de trajet.