Je me revois, il y a un an…

J’étais en stage, avec cette impression d’être loin de tout, de manquer des choses à mon école, de voir les gens se fréquenter sans moi. Et ce stage qui était sur la fin, durant lequel j’en aurai vu, tant au niveau professionnel que sentimental.

J’étais plutôt au fond du gouffre qu’autre chose, une impression d’isolement total, renforcé par le fait que mon bureau était à part, au rez de chaussée, sans fenêtre et que je n’avais pas de boulot.

Je me raccrochais à un groupe suédois et son clip sympa (Alcazar), à des entrainements de basket le lundi soir, pont entre l’école que je venais de quitter et que je ne retrouverais jamais plus pareille (mais je ne le savais pas encore), déçu d’une expérience d’un mois avec une fille gentille mais en décalage total avec ma personnalité et mes attentes.

Je me raccrochais également au foot le dimanche, à Noël qui arrivait, aux gens que je pouvais voir, à un hypothétique 2^e stage, à des gens sur les blogs aussi.

Le symbole de cette mauvaise passe ? Un 31 décembre passé à bosser, dernier jour de stage, fini à 16h30 (la fête), aucun plan viable de réveillon en finissant si tard (les seuls étant assez éloignés de Paris), j’ai donc sauté dans un train, exténué, et j’ai atterrit en compagnie de la famille (enfin, sans les gens de mon âge, tous ayant un plan justement), qui ne comprenait pas trop pourquoi j’avais l’air fatigué et las.

2 jours après, je passais le plus long entretien pour un stage de ma vie, qui s’est soldé par une belle résistance, mais passé une heure et quart, je me suis fait piégé. Une semaine après, super malade, moi qui ne le suis jamais. La journée à Disney reportée…

Peu importe, cette période a débouché sur une bien plus agréable et magique.