Episode 2: Le pin's
Ah les vestes en jean, début des
années 90, c’était la mode d’enfer : la veste en jean. Comme le jean était
à la mode à l’époque, il n’était pas rare de croiser des gens « jeanés »
de la tête au pied.
Ce développement du jean n’a pas
été sans conséquence pour l’autre phénomène de l’époque : le pins. Qui n’a
pas fait la collection ou au moins possédé un de ces petits bouts de métal qui
massacraient les jeans ou les pulls (et les doigts) ? J’en faisais la
collection, les conservant précieusement dans une boite, puis les punaisant sur
les « tableaux à pins » qu’ont trouvait dans le commerce. La
collection, ce n’était pas dur à faire : tout le monde en offrait (cadeau
ou sinon en collectionnant les points cadeaux), et on pouvait en acheter à tous
les coins de rue. Les modèles de fermoir étaient différents (papillon, vis..).
Le derrière était lisse ou strié. Les pin’s pouvaient être
« enrobés » (couche plus ou moins épaisse et transparente pour le
protéger), plats ou en relief…
Les pas chers coutaient 10F, voire 15. Les plus chers coutaient 30F.
Le must : avoir un « Arthus
Bertrand » (je suis pas sûr de l’orthographe »). Il y a eu ensuite
les pins en porcelaine ou d’autres matières. Beaucoup servaient de support
publicitaire. Ce phénomène a été vraiment très répandu, pendant 2 à 3 ans, de
1990 à 1993.
Et puis d’un seul coup, plus
rien, c’était devenu « has been » total.
Pourtant, ça s’échange toujours !